Une guitare de bonne facture,

et la musique a fait son chemin.

 

 

Biographie

Niño Géma a suivi sa route qui menait, par les terrasses de cafés, aux cabarets de la rive gauche de Paris... 

Le plaisir de chanter et d’apprendre la musique, d’accompagner spontanément un camarade ou un inconnu, d’ébaucher ses premières chansons, tel fut son apprentissage. Ses modèles étaient Jacques Douai, Léo Ferré, Jacques Brel, ceux qui avaient du talent et du caractère.

*L’école était surtout dans la rue, du côté de Montmartre*

geo-et-nino.jpgToutes les rues de Montmartre mènent à la place du Tertre,

où les bistrots d’alors étaient fréquentés par Francis Lai, Michel Magne, Henri Salvador, Bernard Dimey et quelques anonymes d’une qualité rare : « Casanova » violoniste virtuose ou le surprenant pianiste « Nénesse » mais aussi Marcel Aymé ou le peintre Gen Paul. 

Là aussi, Niño fut à bonne école, une façon simple et directe de s’imprégner d’une culture, celle de la musique populaire, mais également de l’esprit des poètes dans la tradition française. Chanter Trenet, Aznavour, Brassens, Béart n’était plus qu’une question de pratique enrichie de ces influences heureuses. 

Mettre en musique Villon, Baudelaire, Rimbaud, Apollinaire, une question de courage soutenu par un désir fort. Ecrire et composer des chansons, une inspiration portée par l’expérience, et Niño se plut alors à remonter sur scène le cours du temps de Villon à Gainsbourg sans oublier ses propres chansons, s’accompagnant à la guitare avec parfois un ou deux musiciens.

C’est ainsi qu’il aime faire partager la richesse de son parcours, en revisitant le temps des poètes, le temps des chansons.

                                                                          Dominique Bartoli

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